Podcast 4 – Le marron du Périgord Limousin, le goût de l’automne
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Au moment où les jours raccourcissent et où les manteaux s’épaississent, quoi de plus réconfortant que de déguster des marrons du Périgord Limousin ? Reconnu par un Label Rouge, cette châtaigne raconte une histoire de gourmandise. Pour l’entendre, nous rendons visite à Bertrand Guérin, agriculteur et producteur de marrons, installé à Beaumont-du-Périgord.
Le marron du Périgord Limousin, une châtaigne de qualité
Quand on arrive chez Bertrand Guérin, dans le sud du Périgord, on aperçoit d’abord les vaches occupées à pâturer. Depuis son installation dans les années 1990, Bertrand Guérin a poursuivi l’histoire familiale ancrée dans la production laitière – sa ferme accueille 180 bêtes – mais il a aussi cherché à se diversifier. Et pour cela, il a replanté un verger de châtaigniers. Cet arbre est présent depuis l’Antiquité sur le territoire et a occupé une place importante dans l’alimentation jusqu’au 19e siècle, avant d’être décimé par une maladie et les besoins en bois de l’industrie.
Bertrand Guérin
Au cours du 20e siècle, le croisement des châtaigniers locaux avec des arbres japonais a permis de relancer une production d’ampleur.
« Nous avions de vieilles châtaigneraies, qui étaient en partie en friche. Donc nous avons replanté un verger avec des variétés d’aujourd’hui », précise le producteur, par ailleurs président de l’Union Interprofessionnelle de la Châtaigne du Sud-Ouest.
C’est ainsi que ses arbres, plantés sur 7,5 hectares, produisent quelque 30 tonnes de marrons par an. Alors, on dit châtaignes ou marrons ? Pas toujours facile de s’y retrouver entre ces deux termes. Pour faire simple, on appelle « marron » des châtaignes de qualité supérieure. En Périgord et Limousin, les producteurs ont décroché le précieux Label Rouge en 2015 pour leurs marrons.
Bouche de Bétizac, Marigoule : des goûts à découvrir
Lors de la reconstitution des châtaigneraies du Périgord et du Limousin, les producteurs ont privilégié les châtaignes de qualité et de gros calibre. Pas moins de 13 variétés s’épanouissent localement, avec toutes sortes de variations subtiles dans le goût ou la forme. La première à donner des fruits est la Précoce Migoule, dès le mois de septembre, et la plus tardive est la Bouche Rouge, qui arrive à maturité à la fin du mois d’octobre. Chez Bertrand Guérin, on produit de la Bouche de Bétizac et de la Marigoule.
« La Marigoule est un très beau marron rond qui se ramasse jusqu’à la fin octobre. C’est un vrai marron dans le sens où il n’y a pas de cloison à l’intérieur. L’autre variété est plus précoce, la Bouche de Bétizac tombe à partir de la fin septembre ».
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